Le chapître manquant

Rédigé par BeHuman Aucun commentaire
Classé dans : Mots clés : Logiciel libre, opensource, politique

    Je souhaite amener ici ma position et ma vision globale sur notre environnement numérique et technologique.
Je suis avant tout utilisateur et consommateur d'outils informatiques, de reseaux sociaux et de logiciels; comme tout un chacun; a une exception près :
je ne conçois de naviguer dans ce monde qu'a l'aide de systemes d'exploitations et de logiciels dît "LIBRES".


Mon usage est semblable au votre a la différence près que je souhaite rester maître des mes outils, au même titre que j'entends rester maître des informations qui circulent a mon sujet, car oui, Les technologies dîte "numériques", plus particulièrement, sont entrées dans notre vie quotidienne. Il est presque certain que si je tape votre nom sur un moteur de recherche, je tombe sur des informations vous concernant.
    

Certains diront qu'internet est un des principaux responsables de cette fuite d'informations, mais pas seulement, car "internet" n'est pas une entité animée d'une vie propre, c'est un outil qui, mal utilisé (inconsciement ou volontairement), applique un effet immédiat, dans le bon ou le mauvais sens; voyez l'effet "Buzz" que tout le monde connait aujourd'hui, capable du pire comme du meilleur.

 

​Nous sommes les principaux responsables, à cause de notre ignorance face à la technologie que nous employons au quotidien (avec maintenant une facilité déconcertante, presque inquiétante).
Cette ignorance vient de la non-éducation vis-à-vis de l'outil numérique, en la cantonnant à une simple utilisation robotisée, mécanique et infantile.


Ne passont pas à coté du fait que l'information à l'heure actuelle est une valeur marchande, ainsi que le logiciel qui anime vos outils, les données que vous rendez publiques, les clics d'approbation que vous faîtes machinalement plusieurs fois par jour, votre adresse mail que vous donnez à tout va pour étendre chaque jour vos possibilités d'agrandir votre reseau...
Puis-je accepter aujourd'hui que  mes données personnelles soient exploitées au même titre que mes mecanismes inconscients, étudiés et testés...
Un autre facteur est en partie la cause de tout ceci, un petit mécanisme inconscient pour la majorité des utilisateurs des ces outils, que l'on a voulu faciles d'utilisations, enrobés de sucre et de paillettes, dont les arguments qui en facilitent l'accès sont: gratuits, utiles, nécessaires (sic), indispensables et, le pire parfois, Incontournables...

    Le  problème actuel est que les sociétés développent en majorité leurs technologies en les brevetant, ce qui implique l'interdiction (pour les personnes n'ayant pas pu se payer un brevet) d'avoir la même idée. Comme si une idée ne pouvait appartenir qu'à une seule personne.
Avec le droit de copie, plus communément nommée CopyRight, le problème est tout autre, car il interdit de modifier le programme et donc on empêche  la diffusion et le partage du code source (expliqué encore plus simplement la recette de cuisine, par exemple (merci RMS*))* permettant le développement ou simplement la vérification du contenu (ou des  ingredients).
Le code source vous vous en fichez pourvus que ça fonctionne pourrait on penser. Je répondrai simplement que si je fais boire un jus qui a le goût de pomme ça ne veut pas forcement dire  qu'il est fait de pommes et je rajouterai que si on n'a pas les compétences pour analyser ce soit disant jus de pomme, d'autres  personnes peuvent le faire pour nous.
Si l'organisation capitaliste de la société humaine continue de  créer, de produire dans le domaine technologique et numérique, en interdisant le partage des idées via des brevets, ou en continuant  d'empêcher les citoyens de contrôler, vérifier et partager via des droits de copie et toutes autres lois absurdes qui interdisent tout  simplement à l'humain d'être maître de la technologie qui l'entoure,  c'est cette dernière qui nous contrôlera.
    Par  là, je ne veux pas dire que chacun d'entre nous doit maîtriser toutes  les technologies, mais simplement que nous devrions avoir la LIBERTE d'accéder, de modifier et de partager librement cette technologie, cela doit devenir un droit inaliénable pour l'ensemble de l'humanité. Il s'agit là d'un choix et d'une orientation politique. 

    Ce qui apparait comme une alternative actuellement se nomme le Logiciel Libre, certains en ont entendu parler (via des O.S et logiciels comme GNU/Linux, Firefox, LibreOffice, GIMP...etc). Ce n'est pas une alternative mais une évidence, voir même une normalité dans l'évolution humaine, face à cet outil qui est, à part entière, une part de notre quotidien, un reflêt de nous-même (via les reseaux sociaux par exemple).

[...]
Un logiciel est libre selon la Free Software Foundation s'il confère à son utilisateur quatre libertés (numérotées de 0 à 3) 4:
    0. la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages,
    1. la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins,
    2. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique  la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies),
    3. la liberté d'améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
L'accès au code source est une condition d'exercice des libertés 1 et 3.
[...] Source

Pour ceux qui se poserai la question, le Logiciel Libre ne veut pas forcément dire gratuit. A ceux qui me diront que c'est une porte ouverte au piratage, je leur ferais simplement remarquer que l'on a pas eu besoin de logiciels libres pour subir du piratage, car ceux qui sont piratés sont ceux qui limitent l'utilisateur avec des Logiciels Privateurs (éphémères). A l'inverse, un Logiciel Libre évolue sans cesse, il est intemporel, il fait partie intégrante de l'évolution d'une civilisation.

    Il est bon de se dire, et je finirai mon argumentaire ainsi, que si nous avions utilisé ce système... non, si nous avions partagé dès le début de nos connaissances, notre évolution et éducation face aux technologies qui nous entourent seraient tout autre. Je suis convaincu que nous serions devenus des êtres bien plus mûrs que nous ne le sommes actuellement.

***Je me dirai toujours que notre bon vieux Archimède n'a pas eu besoin de déposer de brevet ou de droit de copie, pour que l'on se souvienne de sont génie***
 

Les propositions de lois


- la taxation des technologies brevetées et privatrices:
    cette taxe permettrait d'intégrer plus facilement au circuit commercial courant les technologie Libre, car pendant plus de quinze ans le Logiciel Libre as été délibérément boudé mais utilisé sans vergogne et sans respect de la licence domaine publique, par les constructeurs (qui pour leur part sont limités par des contrats commerciaux) et entreprises de dévellopement informatique privateur mais majoritaire actuellement.
    Cette taxe n'a pas pour but de sanctionner le distributeur directement, mais simplement d'équilibrer la balance car comment imaginer un rapport d'égalité entre le Logiciel Libre et le privateur lorsque l'un vous autorise à être maitre de votre outil tandi que l'autre vous impose une confiance aveugle et juridique à un distributeur, constructeur et développeur.

- la migration des différents services publique vers des technologies libres (Domaine publique)
    Cela permettrait de légitimer l'indépendance technologique de la France à travers le monde.

- ajouter une nouvelle matière scolaire orientée développement informatique ou ajouter le developpement informatique au programme de la matière scolaire "technologie"
- ajouter dans le programme scolaire "Vie Social et Professionnel (VSP)" un chapitre sur l'utilisation des réseaux sociaux.
    Nos enfants sont les premiers exposé aux technologies courantes, donc ils se doivent d'en connaitre les bases fondamentales.

- Interdire et punir juridiquement les entreprises implantant des GDN* aux technologies diffusées dans le commerce
    Pourquoi restreindre les zones géographique pour regarder un DVD sans que l'on est le droit d'appeler ça de la censure?
    Pourquoi bloquer la concurrence quand on sait que c'est elle qui nous feras évoluer?
    Pourquoi empêcher la copie de document personnel sur le support technologique de son choix?
    Pourquoi obliger la lecture ou l'écoute d'un message sans que l'on est le droit d'appeler ça de la propagande?
    Pourquoi imposer son choix technologique, dans une société où l'on dit que chacuns peut faire c'est propre choix?
    Les GDN* sont une abération au droit de chacuns d'entre nous à penser et vivre librement, à travers ses propres choix.

*Merci RMS:
    Richard Matthew Stallman (La notion de logiciel libre est décrite pour la première fois dans la première moitié des années 1980 par Richard Stallman)
    Richard Stallman considère que le droit d'auteur, en interdisant d'aider ses amis par une simple copie, en privilégiant l'auteur aux dépens du monde entier, est nuisible pour la société. Pour illustrer le principe du logiciel libre face aux autres logiciels, il compare volontiers cela à la recette de cuisine d'un gâteau :

 

  • selon le principe du libre : vous avez obtenu légalement cette  recette par différentes sources (des revues, le bouche à oreille...).  Vous avez le droit de redistribuer cette recette à qui vous voulez et  vous pouvez la modifier puis la redistribuer comme il vous plaît.
  • selon le principe du logiciel privateur : vous n'avez pas accès à la  recette, mais uniquement au gâteau déjà fait. Vous ne pouvez manger le gâteau que dans une seule cuisine et personne d'autre que vous ne peut en manger. Quand bien même la recette serait fournie avec le gâteau, toute copie ou modification serait interdite et donc juridiquement punissable.
     

*GDN:
    Gestion des Droits Numériques (GDN) (en anglais : Digital Rights Management - DRM) a pour objectif de contrôler par des mesures techniques de protection, l'utilisation qui est faite des œuvres ou technologie numériques. Ces dispositifs peuvent s'appliquer à tous types de supports numériques physiques (disques, DVD, Blu-ray, logiciels…) ou de transmission (télédiffusion, services Internet…) grâce à un système d'accès conditionnel.
Ces dispositifs techniques ou logiciels peuvent viser à :

 

  • restreindre la lecture du support à une zone géographique prévue (par exemple les zones des DVD);
  • restreindre la lecture du support à du matériel spécifique (par exemple les version smartphone ou tablette);
  • restreindre la lecture du support à un constructeur ou vendeur (afin de bloquer la concurrence);
  • restreindre ou empêcher la copie privée du support (transfert vers un appareil externe);
  • restreindre ou verrouiller certaines fonctions de lecture du support  (désactivation de l'avance rapide sur certains passages d'un DVD) ;
  • identifier et tatouer numériquement toute œuvre et tout équipement de lecture ou enregistrement (pour faciliter le pistage des copies non autorisées mais surtout empêcher la personnalisation et donc le contrôle d'une technologie, par exemple empêcher l'installation d'un autre système d'exploitation sur un ordinateur).
     

Licence Creative Commons
Le chapitre manquant de David Lhoumaud est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 3.0 non transposé.
Basé(e) sur une oeuvre à framapad.org.

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Je tiens sincèrement à remercier opendrOn, Hervé Frontariège, Raph pour leurs participations, corrections, formulations...etc

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